18,1x24 in ~ Peinture, Aquarelle
26 mai 2014 (suite): sur la 1, après avoir traversé la rivière Markarfljot, et avant d'arriver à Skogar, ce hameau avec une ou deux fermes, au pied du volcan Eyjafjallajökull en éruption en 2010 (ses cendres ont largement recouvert les environs) est un beau symbole de la ténacité islandaise, de sa capacité à survivre dans un environnement hostile où le froid et le feu se conjuguent parfois pour rendre la vie intenable.
Techniquement, j'ai du un peu réfléchir pour traduire ces verts estompés en haut et plus vifs en bas. Ma solution: mes trois lavis successifs habituels après masquage des trois bâtiments: jaune auréoline sur toute la surface pour que la lumière reste sous jacente sous les autres lavis, rose permanent très faible et bleu de cobalt. Le résultat était un peu faiblard mais constituait une bonne base pour poursuivre. Les roches ont été installées en mouillé sur sec à partir d'un bleu winsor tempéré d'un peu de rouge indien. Comment estomper leurs contours trops durs? en coulant sur le papier auparavant mouillé et de haut en bas, un voile de bleu cobalt; puis plus bas, sur le papier toujours humide, du jaune quinacridone (bien adapté à l'Islande) pour l'herbe rase, entre les rochers.
En bas, place à deux types de verts:
- au delà des bâtiments, un vert froid à base de bleu winsor et jaune auréoline en profitant de l'humidité résiduelle pour faire une liaison fondue avec le volcan,
- au premier plan, devant les bâtiments: un vert plus chaud: du vert Winsor réchauffé par une petite pointe de rouge (en l'occurrence, du rouge indien ou du cramoisi d'alizarine), le tout posé sur les trois premiers lavis,
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