Claude Marchalot

La plage de sable noir de Djupalonssandur (2016)

20,1x14,2 in ~ Peinture, Aquarelle


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Nouvelle étape à Djupalonssandur. Le sable de la plage, d'origine volcanique, est noir; Le temps est gris, un chalutier britannique finit de rouiller sur la grève: sur les 19 membres de l'équipage, 5 seulement sur vécurent au naufrage, en 1948. Jadis 40 à 60 bateaux pêchaient ici chaque été et 400 à 600 personnes campaient sur place. Les traces de ce campement sont visibles. Je ne sais pourquoi, le temps maussade, les couleurs noires, je ne sais s'il il y en eut ici, le souvenir à tordre le coeur des graviers, que la lecture de François Chappée m'a fait découvrir me remonte à l'esprit. Mais c'est à Saint Pierre et Miquelon que débarquaient ces enfants esclaves, ramassés dans les fermes bretonnes, transportés et travaillant dans les pires conditions, toute la saison au séchage des morues
A l'entrée de la plage, nous voyons 4 pierres fameuses: les islandais aiment les jeux de force et soulever ces pierres constituaient le test des aspirants matelots qui devaient être capables de soulever la seconde pierre (57 kg seulement) pour pouvoir prétendre embarquer!
Deux nouveaux dans ma palette: indigo et caput mortem. le mélange donne un noir mat puissant et neutre, que l'indigo peut légèrement bleuir et refroidir. Mélange moins froid que les mélanges à base de Bleu Winsor mais que le caput mortem est un pigment lourd! Si le papier n'est pas abondamment mouillé il en imprègne les fibres, vite et définitivement.

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